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16 septembre 2013

L'écu et les armes parlantes de Normandie

armes de Normandie

Dans l’ancien art héraldique, il y a deux manières d’énoncer un blason:

Le niveau symbolique où pour lire, il faut annoncer d’abord le champ (fond): Au XIème siècle, avant les croisades, il n’y avait que 4 couleurs:

- Baille: "bleu" (devenu Azur après les croisades. En français la grande baille et/ou la grande bleue, c’est la mer),

- Règne: "rouge" (devenu Gueule),

- Verd: "vert" (qui symboliquement désigne l’homme, par le kelto-germanisk Wer/Wir (qui a donné les français : Vert galant, Virile et Virago, devenu Sinople, ville d’Orient vers le XIIème siècle) et,

- Brun: (qui symboliquement désigne une fontaine/un puits, en norrois le puits d’Urd, c’est la Mémoire du Monde, Urd étant une re-transposition de Werd: "la Grande Déesse Mère des Dieux", devenu Sable: "brun/noir", du slavon Sobal: "zibeline" que par jeu de mot les saxons retranscrivent en So bald: "promptement").

Puis les pièces honorables et les pièces qui éventuellement les chargent, enfin celles qui accompagnent, bien situées par rapport aux divisions idéales de l’écu (tiercé de face).

Le deuxième, la clef secrète du blason est phonétique, et en françois: ancien français (langue internationale de l’époque). Sa règle, rappelée par François Rabelais est: "Qu’il faut deviser (parler) par seule peinture". 

Ces jeux de mots, sont appelés Langues des oiseaux, Gaye science ou Gai sçavoir au Moyen Age, du gaulois Gaiùs: "geai" et/ou Gai: "lance", de même lexis que le gotiska Gáheis: "vif/rapide". C’est un code du langage poétique du au clergé Bardique des Druides, proche si ce n’est le même, du Berla Féné: "jargon des Finn (Bardes d’Irlande)", à l’origine du françois Belluer: "éblouir" et avoir la berlue, d’où provient le Trobar Cluj: "clé trouvée" des Troubadours (de l’occitan Trobador: "trouveur") et Trouvères. Jarg: "bavardage" en norrois, donna Jargon: "cri de l’oie" et langage de ceux qui trouvèrent, dit également Kabbale des hermétistes et/ou Cabale chrétienne, de Gabala: "invasion/conquête" en teangorlach (ancien irlandais), emprunté via le gallo-occitan Gabalaccos: "domaine des conquêtes/javelot/javeline" et Gabella: "tas" (le terme fut transposé par le juif occitan Salomon Ibn Gabirol au XIIème siècle, pour créer de toute pièce et par substitution la Kabbale judaïque, de Gabbalah: "tradition" par l'approximatif hébreu Kabel: "prendre").

 

Exemple normand de langue des oiseaux:

Robert Wace, employant la langue des oiseaux écrivit dans la Geste des Brut: "Mercure qui en autre langage est appelé Wotan" (message crypté qui se traduit littéralement: « Mercure qui en notre langage est appelé Wotan », voulant signifier par là que le norrois, malgré les interdits de l’église, était encore employé à son époque par les descendants des Vikings). 

Les armes, blason de la Duché Normande sont, selon l’Art Héraldique: "De Gueules à trois lions léopardés d’or, tiercé de face en chef, milieu et base passant dextre" (description complète de l’écu, plus simplement: "De Gueule à 3 léopards d’Or, passant l’un sur l’autre); elles se retrouvent dans les armes de l’Angleterre et des Iles Anglo-Normandes. Trois lions, meublent également les armes de Richard Iier Plantagenêt (surnommé "Richard Cœur de lion" 10 ans après sa mort). Elles parlent: de la conquête de l’Angleterre, par Guillaume le Conquérant duc de Normandie et Roi d’Angleterre.

 

Devise héraldique du blason avec 3 lions:

- "De règne et trois lions d’or". 

François: "Deux règnes étroits lions d’ores".

Français: "Deux royaumes lions dorénavant étroitement".

 

Devise héraldique du blason avec 3 léopards:

- "De règne et trois léopards d’or". 

François: "Deux règnes étroits lions parts d’ores". 

Français: "Deux royaumes séparés lions dorénavant étroitement". 

Les 2 royaumes, dans le sens de gouvernements, sont: la Normandie souveraine et suzeraine (qui n'a jamais été un fief de France) et l'Angleterre. Ce pourrait être une phrase de Willelm Þé Konkéror: "Guillaume le Conquérant" (peut être à titre posthume, comme la majeure partie des phrases dites "historiques"), vainqueur à Hasting en 1066. 

Trois, chiffre divin par excellence, est le principe de la Déesse trine (Mère, Fils, Amant), et de la trinité óðinnique, la trinité divine chrétienne sera calquée sur cette dernière (Père, Fils, Saint Esprit). Tridi: "troisième", est un des HĒtiR: "surnoms" d'Óðinn, avant même la christianisation. Il y a 3 Nornes: Déesses de la destinée (un reliquat de la Grande Déesse), et plusieurs triades sacrées: Óðinn, Þór, Freja etc…, en magie runique on tire les runes par trois, il y a 3 ættir: groupes de huit lettres dans le fuþark, la société indo-germanisk était tripartite (jusqu'à l'époque dite féodale [terme qui vient de la première & de la dernière rune du fuþark], ce système perdurera).

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